09 décembre 2010



- Tromper le temps -



Un peu de neige qui tombe et voilà la catastrophe, je me retrouve célibataire pour la soirée, pour la nuit peut-être ? pas de taxi, trop dangereux ou galère de prendre la voiture pour aller le chercher au travail. On se tient au courant d'heure en heure, je me résigne déjà à passer la nuit sans lui.
Bon.
Trouver à s'occuper pour ne pas stresser trop excessivement.

Je lis un peu de poésie, ça fait romantisme à deux balles ?

Et quand la mort viendra, d'un autre amour suivie,
Éteindre en souriant de notre double vie
L'un et l'autre flambeau,
Qu'elle étende ma couche à côté de la tienne,
Et que ta main fidèle embrasse encor la mienne
Dans le lit du tombeau.


Rassasiée de Lamartine, je songe à autre chose.


Ce matin, j'ai vu ces petits biscuits marrants, et prévu de les réaliser à l'occasion.
Allez c'est parti: confectionner des croissants de lune en pleine nuit, n'est-ce pas cocasse ?
Ma fille les réduit en poudre à mesure que je les modèle, mon fils trouve qu'elles sont ridicules ces petites bananes sur la plaque du four, pas grave, je me concentre et je m'occupe l'esprit.

Ces croissants de lune me rappelle la vision que j'ai eue, une nuit d'hiver aussi, il y a quelques années.
J'étais en plein dans ma période "Indiens", et un soir au détour d'une rue, mon regard s'est levé au ciel pour y découvrir un croissant de Lune très fin, le dernier, il était à demi caché par un nuage, en sorte qu'on apercevait exactement un corne de bison étincelante dans la nuit, j'en étais restée saisie plusieurs secondes.
Ça sent bon  le beurre chaud dans la maison, je fais fondre le chocolat.
Finalement un taxi inespéré nous le ramène en pleine nuit, j'ai fait du café, on trempe nos petits gâteaux en se foutant gaillardement de notre ministre de l'Intérieur.
Ouf :)
Demain matin le soleil sera revenu et nous offrira un spectacle grandiose, c'est pas si souvent qu'on a autant de neige dans notre région civilisée ^__^



02 décembre 2010

- God of war cheesecake -



Ami de la non-violence, passe ton chemin.
Dans ce billet, il sera beaucoup question de haine, de vengeance et de tuerie furieuse. Et d'une obsession pâtissière dont je viens enfin de me libérer, je crois.

Mais reprenons depuis le début.
Depuis quelques jours, j'ai le plaisir d'assister sur notre Playstation au spectacle grandiose de la série des God of war.
Propulsée aux temps mythologiques grecs, je suis les aventures tragiques et ultra-violentes de Kratos.

Kratos est un guerrier spartiate, qui au bord d'être défait lors d'une bataille, invoque Arès, le dieu de la guerre. Celui-ci le sauve de la mort et en fait son serviteur. Il le dote d'une arme redoutable, les Lames du Chaos, deux épées reliées à des chaînes enracinées dans la chair de ses bras.
Mais non content de l'asservir à sa cause, Arès le trompe également, puisqu'il ourdit un plan cruel qui consiste à placer l'épouse et la fille de Kratos dans un temple que celui-ci a pour mission de mettre à sac.
Ainsi périront-elles, assassinées et consumées, leurs cendres iront alors s'incruster dans la peau de Kratos, lui conférant une pâleur fantomatique.



Hanté par ses cauchemars, rongés par les regrets et la haine, Kratos l'impitoyable entame alors ses aventures en quête de vengeance. Il croisera et balayera de nombreuses divinités et figures mythologiques, livrant des combats déchaînés, affranchi de toute morale et de toute mansuétude.

Le voici face à un Centaure:


Et ce qu'il dit à Pandore, contemplant le corps sans vie de Dédale: "Voilà où mène l'espoir fillette, retiens bien cette leçon".




Je ne saurai dire ce qui me fascine le plus chez ce guerrier.
La haine profonde qui le pousse à accomplir une vengeance légitime à défaut d'obtenir une juste réparation.
Son audace de s'attaquer aux dieux, de les anéantir sans merci malgré l'impossible (en ces temps où la laïcité vacille sérieusement dans notre pays).
Sa force colossale et sa détermination, qui me rappellent combien je me sens fragile dans les modestes combats que je dois livrer.



Voilà pour l'histoire de Kratos, qui m'obsède donc depuis un moment, à tel point que j'ai eu envie/besoin de le représenter en dessert.
Le choix du gâteau s'est vite imposé pour la couleur de sa peau, un cheesecake bien entendu. Restait à trouver comment représenter la marque de sang qui court sur son corps, depuis son visage jusqu'à son bras. J'ai choisi de colorer un classique lemon curd en rouge, bien que l'aspect artificiel du procédé ne me satisfasse pas complètement.


J'ai songé à utiliser une gelée de framboise ou de fraise, mais j'ai craint de ne pas pouvoir dessiner facilement. De plus le citron me semble définitivement plus viril que la framboise ^__^
Je remercie les bonnes idées qui m'ont été suggérées et j'espère que je n'ai pas été trop soûlante avec mes questions obsessionnelles à ce propos ;)
En plus du citron, j'ai ajouté du zeste d'orange à la croûte, et j'en ai été très bien inspirée.
Dernier détail enfin, j'ai choisi un mélange de fromage frais et de yaourt grec pour la préparation, et là encore je pense conserver désormais cette combinaison très heureuse (mieux que la ricotta !).




God of war cheesecake*:
150g de speculoos
50g de beurre fondu
1 cs de zeste d'orange

450g de fromage frais style Saint-Morêt
250g de yaourt grec
130g de sucre
4 œufs

4 citrons
3 œufs
150g de sucre 1 cs de Maïzena
du colorant rouge

La veille:
Préchauffer le four à 150°C.
Tapisser un moule à charnière de papier sulfurisé.
Réduire en poudre fine les biscuits, y ajouter les zestes d'orange et le beurre fondu, mélanger.
Verser les miettes dans le moule, les répartir uniformément et les tasser au fond et sur les bords. Réserver.
Dans un large saladier, écraser le fromage frais à la fourchette pour le détendre, ajouter le yaourt, mélanger sans excès. Ajouter les œufs et le sucre, homogénéiser rapidement.
Verser sur la croûte biscuitée, et enfourner 50 minutes. Laisser le gâteau tiédir dans le four éteint.
Invoquer ensuite Frigos, le dieu du froid et confiez-lui votre œuvre jusqu'au lendemain.

Le jour-même préparer la sauce au citron.
Dans une casserole, verser les œufs, le sucre, la Maïzena, le zeste et le jus des citrons.
Fouetter vivement et porter à ébullition. Laisser cuire une minute.
Passer cette préparation au chinois, colorer, réserver au frais.
Napper le gâteau.


* La recette du cheesecake et du lemon curd proviennent de la divine Loukoum.

25 novembre 2010


- Les petits soufflés au chocolat -




C'est toujours pareil, je vais sur les blogs culinaires à la recherche d'idées de repas, et finalement je me retrouve à essayer des recettes de dessert.

Trouvés sur le blog de Cléa, ces fondants qui tiennent plus selon moi du soufflé, mais ne chipotons pas sur l'appellation, ils sont parfaits tout simplement. J'ai un peu modifié la recette en supprimant le miel, et en remplaçant la purée d'amande par du pralin.

En plus de se préparer très vite, ils présentent l'avantage d'être finalement plus légers et diététiquement  corrects que les gâteaux classiques: pas de sucre et pas de beurre, un nuage de farine ---> même pas de mauvaise conscience pour s'arrêter.

La recette pour 3 ramequins.
40g de lait de coco
50g de chocolat à pâtisserie
1 œuf
1 cc de farine
1 (grosse) cc de pralin en pâte


Préchauffer le four à 180°C.
Dans une casserole, faire chauffer le lait de coco. Hors du feu y laisser fondre le chocolat cassé en morceaux.
Dans un bol, mélanger le jaune d'œuf avec le pralin et la farine.
Ajouter la préparation au chocolat, mélanger.
Monter le blanc en neige, l'incorporer avec délicatesse à l'appareil précédent.
Verser dans trois ramequins et mettre au four pour 12 à 15 minutes;
Déguster tiède.



23 octobre 2010

- Essai -




Les contraintes lorsqu'elles sont choisies sont comme la règle d'un jeu, stimulantes. Cela se vérifie en cuisine.
J'ai déjà fait de nombreuses explorations pâtissières sans gluten et sans produits laitiers grâce à une copine qui doit éviter ces ingrédients.
Désormais, il va m'arriver d'explorer la voie végétalienne pour préparer des goûters qui puissent satisfaire une nouvelle camarade non-sco.


Premier essai avec des sablés. Et faire des sablés sans œufs ni beurre, ça ne me semblait pas facile au départ. Mes petits sablés souriants n'étaient pas la perfection parfaite que j'essaye d'atteindre, mais enfin ils étaient plutôt sympathiques. Un peu pâlots, un peu friables, un peu pâteux, bon allez pour un premier essai c'était quand même honorable.

Recette inspirée de celle-ci.


Pour une vingtaine de sablés.

- 200 g de farine
- 85 g d'huile de tournesol
- 85 g de margarine végétale
- 75 g de sucre 
- 30 g de Maïzena
- 1 pincée de sel
- 1 zeste de citron


Dans un saladier, mélanger la farine la Maïzena et le sucre. Ajouter la margarine et l'huile, le zeste de citron. Mélanger avec une cuiller rapidement, travailler la pâte le moins possible pour qu'elle reste sableuse. Faire une boule avec la pâte, la laisser au frais une heure.
2taler la pâte sur une feuille de papier sulfurisé, découper à l'emporte-pièce, retirer l'excédent de pâte, et glisser au four, préchauffé à 180° pendant 10 à 15 minutes.

05 septembre 2010

- Vacances -




Aujourd'hui, pas de recette, ou alors peut-être une sorte de recette de vacances ? du soleil, de la mer un peu, des enfants heureux, riants et courants, et pour garder un rapport avec ce blogue, de la brioche vendéenne à chaque petit déjeuner; puis un "dessert presque parfait" improvisé pour un repas en famille, auquel je n'ai pas démérité, remettant au goût du jour l'œuvre d'Hervé Vilard pendant la dégustation de mon gâteau au chocolat italien. J'ai moins brillé au concours de bras de fer, on ne peut pas tout avoir.
C'est un peu triste la fin des vacances, aussi nous repartons à peine rentrés, pour célébrer à notre manière notre non-rentrée scolaire  ^__^



28 août 2010

- Halva aux noisettes, café blanc -


Ces jours-ci, c'est le ramadan pour beaucoup de gens; ce qui m'a donné l'idée de confectionner ce gâteau que j'adore, à l'occasion d'un goûter au parc avec une copine et ses enfants. Ce fût ma semaine marocaine: ma copine m'ayant décidément bien inspirée, car j'ai cuisiné une chorba le lendemain soir.
Très fière de moi cet après-midi-là, j'ai donc déballé fièrement mon beau gâteau, mes thermos de thé à la menthe et de café blanc, lorsque j'ai compris que bien sûr, ma copine ne goûterait pas. Je me suis sentie bien gourde, et je me suis consolée avec ma part de gâteau et mon café blanc.
Bon je lui ai emballé deux parts qu'elle a mangées le soir en compagnie de son homme, et il paraît que tous deux sont "montés au septième ciel"; à vrai dire, je n'en espérais pas tant mais je m'en réjouis, et c'est l'occasion pour moi partager la recette qui suit.
Pour Rachida ;)

Pour le gâteau:
1 orange bio ou non traitée
115g de beurre mou
115g de sucre en poudre
3 œufs
175g de semoule de blé dur
1 sachet de levure chimique
115g de noisettes finement hachées

Pour le  sirop:
200g de sucre en poudre
200 mL d'eau
Le jus d'un citron
1 cuiller à café de cannelle
3 cuillers à soupe d'eau de fleur d'oranger
Le zeste d'une orange bio ou non traitée

Briser les coques des noisettes, les étaler sur une plaque à pâtisserie, et les glisser au four à 180° pendant 5 minutes pour les torréfier. Laisser refroidir, les frotter pour éliminer les peaux, les mixer le plus finement possible. On peut remplacer par de la poudre de noisettes en sachet.
Préchauffer le four à 200°.
Râper le zeste de l'orange et la presser.
Dans un saladier, mélanger le beurre, le sucre, le zeste et le jus d'orange.
Incorporer les œufs, la levure, la semoule, les noisettes hachées.
Verser dans un moule beurré, et enfourner pour 25 minutes.
Laisser refroidir le gâteau.
Préparer le sirop: dans une casserole, verser le sucre, 200mL d'eau, le jus de citron, la cannelle. Porter à ébullition et laisser bouillir 5 minutes.
Hors du feu, ajouter l'eau de fleur d'oranger et le zeste de l'orange.
Arroser le gâteau avec ce sirop et laisser absorber.


D'après une recette du livre Desserts des mille et une nuits, Editions SAEP, qui propose de découper ce dessert en losanges, et de les parsemer de noisettes concassées.

Le café blanc: faire bouillir de l'eau, la sucrer avec du miel, ajouter de l'eau de fleur d'oranger et des écorces d'orange, au goût. Servir bien chaud.

27 août 2010

- Comme à Capri -



J'ai erré longtemps, avant de trouver mon petit Graal personnel: le gâteau au chocolat parfait.
La recette ne figure pas encore ici d'ailleurs. Qu'importe aujourd'hui j'inscris dans ce petit carnet de recettes, un nouveau gâteau au chocolat, découvert il y a quelques semaines, et fait et refait déjà quatre fois.
Une recette qui a tout pour me plaire puisqu'elle est italienne, de Capri exactement, et qu'elle est richissime en amandes. Ce gâteau sans farine est extraordinairement fondant, et le goût délicat de l'amande nous parvient à travers la force du chocolat, avec quelques gouttes de café bien serré, c'est assez délizioso ;)

Torta caprese
Gâteau sans farine, de l'île de Capri

200g d'amandes en poudre
150g de beurre
200g de chocolat noir
100g de sucre
5 œufs

Préchauffer le four à 200°C.
Beurrer le moule, le tapisser de papier sulfurisé.

Faire fondre le chocolat avec le beurre très doucement.
Dans un saladier, travailler les œufs et le sucre pendant 5 minutes, afin d'obtenir un appareil mousseux.
A la spatule, incorporer la poudre d'amandes, puis le mélange beurre et chocolat fondu.

Verser dans le moule et enfourner pour 5 minutes à 200°, poursuivre la cuisson 25 à 30 minutes à 160°.

D'après une recette d'Alba Pezzone, Elle à table n°71.



28 juin 2010

- Le petit pot qui va et vient 2 -
Et le roulé à la fraise...



Il m'est revenu, rempli d'une classique mais néanmoins délicieuse confiture de fraises fraîchement cueillies.
Et je m'en suis servi aussitôt pour réaliser un roulé à la fraise partagé entre tous pour le goûter au parc de jeux. Le roulé va être la gâteau de l'été je le sens, il n'en reste pas une seule miette à peine découpé.


17 juin 2010

- Un petit déjeuner pour le goûter -


à moins que ce ne soit l'inverse ?
Vu chez Loukoum, comme souvent je le reconnais.
Aussitôt vu, aussitôt fait, et presque aussitôt savouré, le pudding au café crème.

La recette simplifiée chez moi:

- 10 petites tranches de pain de mie coupée en quatre
- 400 mL de lait
- 200mL de crème liquide
- 4 cuillers à café de café soluble
- 70g de sucre blond
- 3 œufs entiers

Préchauffer le four à 180°
Faire tiédir le lait et la crème, y adjoindre le café.
Verser sur le mélange œufs et sucre fouetté.
Disposer les morceaux de pain dans le plat, recouvrir de café au lait et laisser imbiber quelques minutes.
Enfourner pour 30 minutes.


30 mai 2010

- Se laisser prendre au piège -
 

 
 
Je les avais repéré depuis longtemps chez La mangue, ils faisaient partie des biscuits à faire, un jour, tellement ils rappellent les défunts et très regrettés Guet-apens.
Et puis ils sont passés chez sa comparse Patoumi, et là je me suis dit, cette semaine je les fais. Lorsque je les ai revus chez Loukoum quelques jours plus tard, je suis enfin passée à l'acte.
Bon je ne suis pas tout à fait convaincue par la pâte à biscuit mais l'idée est excellente, et le jour où je tiendrai enfin ma recette parfaite de pâte à biscuits, il est certain que je recommencerai.
- La meilleur tarte du monde -


Pour moi bien sûr, puisque chacun a la sienne.
La tarte à la rhubarbe de ma maman, simplissime et tout simplement parfaite.


pour un moule normal

180gr de farine
90gr de beurre
1 pincée de sel
3cm (hauteur) d'eau dans un verre ordinaire

Mettre la farine, le beurre en petits morceaux dans le robot, faire tourner 1 minute, ajouter l'eau petit à petit, la pâte est prête quand la boule est formée (elle doit être souple).

Mettre la pâte dans une soucoupe avec de la farine au fond au réfrigérateur le temps de préparer la garniture.

6 ou 7 brins de rhubarbe lavés, épluchés et tronçonnés.

Dans un saladier battre 4 œufs entiers, 4 cuillerées à soupe de crème épaisse et 4 cuillerées à soupe de sucre en poudre.

Faire cuire au four (soles haute et basse) 40 à 45 minutes à 210°

Bon appétit......

25 mai 2010

- Roulé à la rhubarbe -



J'adore préparer un gâteau pour le goûter, y réfléchir, prévoir, fureter sur les blogs à la recherche d'une recette prometteuse et motivante.
J'ai récolté 2 kilos de rhubarbe hier chez un voisin généreux. Une partie de mon butin a fini  en compote, en prévision du gâteau pour cet après-midi.
J'ai suivi la recette trouvée chez Le hamburger et le croissant et je vais recommencer c'est certain.
J'ai remplacé la farine par la même quantité d'un mélange sans gluten pour cause de copine suivant un régime d'éviction (qui s'est régalée je crois bien).


Pour la compote :
- 500 g de rhubarbe
- 100 g de sucre (à adapter en fonction de l'acidité de la rhubarbe)

Laver et détailler la rhubarbe en tronçons. Laisser la peau rouge qui donne une couleur irrésistible à la compote ensuite.
Mettre les morceaux de fruit et le sucre dans une casserole et faire cuire 10 à 15 minutes doucement.
La préparation s'accommode à merveille d'un jus et d'un zeste d'orange comme le fait Jamie Oliver.
Peut se préparer la veille.

Pour le biscuite roulé:
- 4  œufs
- 90 g de farine
- 8 cuillers soupe de sucre

Préchauffer le four à 180°C.
Fouetter les jaunes et la moitié du sucre.
Monter les blancs en neige, les serrer avec le reste de sucre.
Incorporer alternativement les blancs et la farine au premier appareil.
Étaler sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, lisser et enfourner une dizaine de minute.
Dès la sortie du four, détacher le biscuit de la feuille de papier sulfurisé, le retourner sur un torchon propre, égaliser les bords en les taillant au couteau, et le rouler dans le torchon.
Une fois refroidi, le garnir de compote, rerouler, et emballer dans du film. Glisser au réfrigérateur jusqu'à l'heure de partir au parc rejoindre la copine ;)


16 mai 2010






- Le petit pot qui va et vient -




J'ai eu une idée.
Je ne fais quasi jamais de confiture, je n'aime pas tellement ça. Cependant, de voir toutes ces recettes sympathiques sur les blogs me donnent envie souvent. Puis ma copine en fait beaucoup, et m'en offre parfois.
Alors voilà, le petit jeu consiste à remplir un pot de confiture maison, à lui offrir, et elle me le rendra plein d'une autre confiture de son cru.

Premier essai avec la confiture d'hiver; au mois de mai je l'accorde c'est pas totalement raccord. En même temps vu le temps de chiottesde chiraquien, de chien dont nous sommes gratifiés ces jours-ci, je crois que si, je suis carrément dans les clous.
Je me suis inspirée d'une recette trouvée ici. A vrai dire je ne la trouve pas exceptionnelle mais pour me mettre le pied à l'étrier c'était parfait !





Pour deux pots de confiture:

1/2 banane
1/2 orange en suprêmes + le zeste
1 citron zesté pressé
1 orange pressée filtrée
2 pommes
1 poires 
350 sucre

Je l'ai faite cuire 18 minutes mais elle est un peu liquide quand même, je tâtonne ;)
Je n'ai pas encore eu le verdict, et j'attends maintenant que mon petit pot revienne  ^__^













14 mai 2010

- 7 ans -



Hier mon fils a eu 7 ans, un tas de surprises et de cadeaux, de belles cartes d'anniversaire, et un gâteau de Savoie "Code Lyoko".


^__^

28 mars 2010

- Aujourd'hui j'avais le choix -

 Le choix entre 35 bougies sur 1 gâteau, ou 1 bougie sur 35 gâteaux...


 ^__^

21 mars 2010

- Vite fait bien fait -




Trouvées sur amuses bouche, tous les ingrédients sont passés par mes casseroles et non par le micro-ondes, ces petites crèmes dessert sont ultra-rapides à préparer pour un résultat très correct.
J'ai choisi de les présenter comme les crèmes mic-mac de mon enfance, nostalgie, nostalgie.


3 jaune d'œufs

100 g de sucre

1 cuil. à soupe de Maïzena

500 ml de lait

1 gousse de vanille

1 cuiller à café de café soluble


Faire frémir le lait avec la gousse de vanille fendue et grattée.
Faire blanchir les jaunes et le sucre, incorporer la fécule.
Verser doucement le lait chaud en mélangeant, puis mettre à cuire jusqu'à épaississement.
Séparer la crème en deux, ajouter le café soluble.
Verser dans des coupes et au frais jusqu'au lendemain.


11 février 2010

- Petites choses américaines -



Je déteste les Etats-Unis.
Nan je la refais.
J'assume mon anti-américanisme primaire.
Bon, bon, bon.
Comment dire ?

Je demeure toujours circonspecte quant à la gastronomie américaine.
Gastronomie, haha.
Ma vision de leur culture culinaire est toujours emprunte d'énormes T-bones saignants et de crème glacée en pot d'un litre.
Pareil pour les friandises, des cookies secs et mal cuits, des brownies exsudant les lipides, des cupcakes rose fluorescent, bref.
D'ailleurs j'ai horreur du beurre de cacahuètes et des noix de Pécan.






C'est peu dire, donc, que je n'étais pas très friande de pâtisserie américaine.




Et puis.
Et puis il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, comme on dit.

Il y a d'abord eu cette petite leçon de cheesecake dont je reparlerai en tant voulu.

Et puis au fil des blogues je suis tombée sur cette recette de "brookies" par Cooling, une sorte de gâteau au chocolat fondant et moelleux comme un brownie mais avec la forme gourmande d'un cookie, de quoi en perdre son américain, son âme et sa santé.

La recette est tout simplement parfaite, je la note ici pour 10 biscuits, telle que je la pratique:

85 g de chocolat noir
65 g de farine
35 g de sucre
20 g de beurre
1 oeuf
1/4 cc de levure chimique

Dans une casserole faire fondre le beurre doucement.
Hors du feu y ajouter le chocolat cassé en morceau et le laisser fondre doucement, le remettre sur feu doux quelques instants si nécessaire. Fouetter.
Incorporer l'oeuf, puis le sucre, et enfin la farine et la levure.
Mettre au frais 30 minutes pour que la pâte fige un peu.
Préchauffer le four à 180°C.
Sur une plaque à pâtisserie, déposer dix petites sphères de pâtes confectionnées à l'aide de deux petite cuillers.
Laisser cuire 10 minutes pile.




02 février 2010

- École: Petites violences ordinaires à la sauce nippone -



Le dernier numéro de Régal propose un article passionnant sur la cantine
scolaire au Japon.

Un article rédigé par une maman japonaise invitée à la fête de l'école de sa fille de 9 ans qui nous raconte donc comment se passent les repas des enfants japonais scolarisés.
Le plus déconcertant il me semble: l'écolier ne déjeune pas dans une cantine ou un réfectoire mais à son pupitre, à sa table de travail, dans sa salle de classe et face à son enseignant. Une photo illustre la scène:







Ainsi donc à partir de 6 ans je suppose, les petits japonais scolarisés mangent seuls, dans le lieu-même où ils étudient, où ils travaillent; en présence de leur professeur. Par conséquent pas de table commune, pas de discussions avec les camarades, d'interaction, de trêve, en un mot de liberté. Le repas se déroule dans la continuité du temps de travail: l'élève ingurgite les connaissances, puis avale son repas.
Loin de moi la volonté d'idéaliser la bonne vieille cantoche de notre enfance mais là je dois dire que faire manger un petit enfant à son poste de travail avec pour seul horizon le dos de ses camarades et la face de son prof: gloups.

Je me souviens très bien de mes déjeuners à la cantine en primaire, repas très moyens (le hachis parmentier super, le céleri rémoulade atroce, le reste simplement industriel), surveillants autoritaires (interdiction de boire de l'eau avant de manger), le réfectoire très bruyant (défoulement légitime), mais à côté de ça un répit tout de même, des conversations, des déconnades, des trucs d'enfants en somme, quelquechose qui s'apparentait à de la convivialité.

Mais revenons à cet article édifiant; le service est assuré par les enfants eux-mêmes, à tour de rôle. Ils apportent les plateaux, débarrassent et nettoient les tables. Ils portent des masques et des tenues blanches pour "ne pas salir la nourriture".
Je ne sais pas si les japonais sont particulièrement portés sur l'hygiène, ou si la nourriture revêt là-bas une sorte de caractère un peu sacré mais l'idée de porter des protections lors des repas me
hérisse particulièrement, évoque pour moi l'hôpital, la prison, l'institution. Comme si la personne était sale, souillée, contaminée ou encore comme si la nourriture raffinée qu'on lui sert s'adressait à quelqun de plus digne qu'elle.

Ceci étant dit et Régal étant un magazine consacré à la cuisine, on revient rapidement à la cuisine elle-même: les menus sont établis par des nutritionnistes, selon la saison, et donc sains, équilibrés et délicieux. Le lecteur salivera à l'évocation de gambas panées ou d'anguille en sauce douce.



L'auteur précise cependant: "Souvent, les enfants ne mangent pas comme il faut. Alors les adultes les forcent, du coup, parfois, la cantine devient pour eux un cauchemar...". C'est honnête de sa part de le reconnaître, et cela valorise sans doute les petits élèves qui sont à la dure dès l'enfance, gage de réussite future grâce à la discipline ainsi acquise.

Japon, fascinant Japon... sa culture raffinée, ses fleurs de cerisiers emportées par le vent, sa technologie de pointe en matière de robotique; c'est tout cela le Japon, et finalement rien d'étonnant à ce que cela commence dès le berceau, dès l'école.

19 janvier 2010

Le retour



-Macarons-







Laissé en friche depuis quelques années mon blogue, je l'avais même oublié en fait :)
Et puis voilà que je retombe dessus, et à force de lire d'autres blogues culinaires je me reprends au jeu.

Des blogues qui m'ont donné envie de cuisiner, et de pâtisser, comme celui de La mangue par exemple.

Et à force de voir passer des belles photos de macarons j'ai fini par me lancer.
Moi qui croyais que ce serait impossible pour cause de bébé omniprésent, ce fût finalement une réussite :)

Premier article depuis longtemps donc, les macarons !
Juste les coques, pas de garniture, rien du tout et quand ils sont aussi jolis c'est déjà un régal.

La recette et les conseils sont de La mangue et du blog Pure gourmandise.